Une Lecture Commune en l’honneur de Goran en septembre prochain

Bonjour à tous,

Madame lit souhaite, en septembre de cette année, organiser une Lecture Commune en l’honneur de notre ami regretté, Goran, qui nous a quittés en avril 2021.

Je relaye ici le message de Madame lit, dont vous pouvez retrouver le blogue ici.

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Je me suis proposée l’an dernier de prendre le relai pour l’organisation d’une lecture commune afin de rendre hommage à notre très regretté Goran. 

Comme Marie-Anne, j’ai réfléchi aux autrices ou aux auteurs qu’aimait bien Goran. Je vous propose donc de lire Pulp de Charles Bukowski. Goran doit sourire là-haut car je n’ai encore rien lu de cet auteur qu’il aimait tout particulièrement. Si vous l’avez déjà lu, vous pouvez choisir un autre titre de cet auteur.

Voici le résumé du livre que j’ai trouvé sur Babelio. 

« Louis-Ferdinand Céline n’est pas mort en 1961. On l’a aperçu à Los Angeles. Et une pulpeuse créature qui n’est autre que la Mort charge un «privé» minable, Nick Belane, de le retrouver: « Je veux m’offrir, dit-elle, le plus grand écrivain français. » Ainsi commence l’ultime roman du génial et intenable auteur des Contes de la folie ordinaire et d’ Au sud de nulle part. Une enquête échevelée, jalonnée de saouleries et de cadavres, d’autant plus compliquée que le malheureux Belane doit aussi retrouver le Moineau écarlate et pister une nommée Cindy qui roule en Mercedes rouge…»

Ça promet!!!

Nous garderons la date de publication de notre ressenti sur le livre sur notre blog le 15 septembre prochain.

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Et voici la couverture de Pulp de Charles Bukowski au Livre de Poche :

Quelques définitions utiles

Ayant cherché récemment sur Wikipédia « la Liste des formes de gouvernements » – ne me demandez pas pourquoi – j’ai eu envie de vous faire part de certaines définitions qui méritent, à mon avis, réflexions et méditations.
Car, finalement, on croit connaître tout ça par cœur depuis belle lurette mais la lecture des définitions permet de préciser les choses avec une clarté désarmante.

Je rends donc grâce à Wikipédia qui m’a fourni l’intégralité du contenu de cet article !
Je n’ai rien modifié et me suis contentée de sélectionner.

L’oligarchie, qui signifie « règle du petit nombre », est une forme de structure de pouvoir dans laquelle le pouvoir appartient à un petit nombre de personnes. Ces personnes peuvent se distinguer par la noblesse, la richesse, les liens familiaux, l’éducation ou le contrôle des entreprises, de la religion ou de l’armée.

Une dictature est un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu’aucune loi ou institution ne les limitent ; il faut préciser que même un régime autoritaire peut avoir des lois, des institutions, voire un parlement avec des députés élus, mais pas librement et ne représentant donc pas des contre-pouvoirs. Ce régime politique a fréquemment été violemment critiqué ; ainsi, Hannah Arendt affirme que les lois qu’il promulgue sont éthiquement illégitimes, et que les institutions y sont factices.

L’autocratie est un système de gouvernement dans lequel le pouvoir suprême (social et politique) est concentré entre les mains d’une seule personne ou d’une seule entité politique, dont les décisions ne sont soumises ni à des contraintes juridiques externes ni à des mécanismes réguliers de contrôle populaire (à l’exception peut-être de la menace implicite d’un coup d’État ou d’une insurrection de masse).

La ploutocratie (du grec ploutos : dieu de la richesse et kratos : pouvoir) consiste en un système de gouvernement où la richesse constitue la base principale du pouvoir politique.

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La démocratie : Système où les citoyens élisent des représentants parmi eux pour former un organe directeur, tel qu’un parlement. La démocratie est parfois appelée « règle de la majorité ».

La démocratie peut être aussi définie par opposition, notamment dans la classification d’Aristote et de Polybe :

  1. aux systèmes monarchiques, où le pouvoir est détenu par un seul (μόνος/monos = seul, unique) ;

2. aux systèmes oligarchiques, où le pouvoir est détenu par un groupe restreint d’individus (ὀλίγος/oligos = en petite quantité, peu abondant) ;

3. aux systèmes de dictature ou de tyrannie. Karl Popper, par exemple, considère qu’un régime est démocratique s’il permet aux citoyens de contrôler ses dirigeants et aussi de les évincer sans recourir à la violence. Karl Popper a présenté cette théorie dans plusieurs ouvrages dont La leçon de ce siècle et Toute vie est résolution de problèmes. En démocratie, le problème n’est pas de savoir « qui doit gouverner » mais « comment empêcher ceux qui ont le pouvoir d’en abuser ». Le peuple a le pouvoir et le devoir d’évaluer les dirigeants, mais il est impossible que tout le monde dirige en même temps ;

4. aux systèmes aristocratiques, où le pouvoir est détenu par ceux considérés comme « les meilleurs ». Francis Dupuis-Déri considère qu’en France ou aux États-Unis au xviiie siècle, l’aristocratie héréditaire (sous le régime monarchique) a été remplacée par une aristocratie élue : selon lui, l’élection, mécaniquement, consiste à choisir les meilleurs pour des fonctions qui exigent des connaissances et elle est une procédure d’auto-expropriation du pouvoir par les citoyens, qui le confient aux élus4 ;

5. aux systèmes ploutocratiques, où le pouvoir est détenu par ceux qui possèdent le plus de richesses.

Par ailleurs, le terme de démocratie ne se réfère pas uniquement à des formes de gouvernement mais peut aussi désigner une forme de société ayant pour valeurs l’égalité et la liberté (c’est notamment l’usage qu’en fait Alexis de Tocqueville, qui s’attache plus aux dimensions culturelles et psychologiques qu’au système politique en lui-même).

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En bref : quand on voit ce qu’on voit, qu’on entend ce qu’on entend et qu’on lit ce qu’on lit, on a raison de penser ce qu’on pense !

Quelques nouvelles du Coronavirus

Rappelez-vous, le 5 mars 2020, le gouvernement français interdisait les rassemblements de plus de 5000 personnes. 5000, oui. A 4900 personnes il était donc évident que le virus ne passerait pas …
Quelques jours après, on interdisait les rassemblements de mille personnes, et les organisateurs de spectacles en tous genres méditaient sur des salles de 999 personnes où, bien sûr, le virus ne se propagerait pas.
Tout cela nous semble bien étrange et effrayant, quelques semaines plus tard, à la lumière de ce qui nous est arrivé depuis.

Début mars, ne nous parlait-on pas de « gripette », sans gravité, dont tout le monde se sortirait sans mal sauf quelques vieillards croulants du quatrième âge, pleins de comorbidités incurables ?
Quelques semaines plus tard, on s’aperçoit que le tableau est beaucoup plus sombre, que tous les âges sont touchés et même des personnes dans la force de l’âge et en pleine santé.

Quelles bêtises ne nous a-t-on pas racontées pour nous faire tenir tranquilles et nous leurrer totalement ?

Je vous invite à visiter un petit site, découvert par hasard, et qui récapitule justement les événements tels qu’ils se sont passés depuis l’apparition du virus en Chine, en décembre.
En espérant que ça vous donne à méditer et à prendre du recul sur cette terrible période que nous vivons :

Vous pouvez cliquer ici :

https://soliloquesfous.wordpress.com

 

Deux poèmes sur le confinement

photo d’un magnolia

Voici deux poèmes de circonstances que j’ai écrits entre hier et aujourd’hui.
L’obligation de rester chez moi a orienté mon écriture dans des directions un peu inhabituelles.
J’espère que ces textes trouveront quelque écho auprès de certains lecteurs puisque, après tout, nous en sommes tous au même point.

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Le monde s’est calfeutré, reclus en ses pénates, et le silence des rues résonne entre nos incertitudes. A l’extérieur, les arbres courbaturés et livrés à eux-mêmes attendent notre retour avec toute leur ancestrale patience – leur pachydermique sagesse. A l’intérieur, nous guettons les premiers indices des quintes fatales et retenons nos souffles jusqu’aux fièvres estivales qui nous délivreront du mal.
Du moins n’aurons-nous pas l’esprit trop confiné : musiques et livres propageront nos libertés jusqu’aux confins des mondes invisibles.

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Le printemps radieux passe à travers les mailles de nos renoncements. Par la fenêtre se déroulent nos espoirs sans personne ; par la fenêtre se promènent nos avenirs incertains. Aurons-nous une dérogation pour nous aimer, toi et moi, dans la nullité de cette ville perdue ? Le cul vissé à nos fauteuils, ce sont nos cœurs à l’amende qui errent et déambulent dans le sur-place d’une angoisse banale.
L’obscurité ne remédie plus à rien : la nuit passe à travers les mailles ô combien lâches de nos cauchemars.

Marie-Anne BRUCH

Textes et Photo sont soumis au droit d’auteur, merci de le respecter.

Une réforme contre les Handicapés

Vous savez que je ne parle quasiment jamais de politique ou de questions de société sur ce blog.
Mais aujourd’hui je vais transgresser mes habituels tabous car l’heure est grave.

Un projet de réforme est actuellement en cours : il vise à jeter les Handicapés dans la misère et à leur rendre la vie impossible par des contraintes Iniques et absurdes !

Les Associations de Défense des Droits des Handicapés se sont toutes insurgées contre cette réforme et ont demandé son abandon mais le Gouvernement s’en fiche et s’obstine.

Concrètement, le gouvernement veut supprimer l’Allocation Adulte Handicapé et la remplacer par une Allocation Universelle d’Activité.

Cela aura pour conséquence :
– Une baisse de revenus très importante : 850 euros par mois actuellement vont se réduire à 480 euros (pour une personne propriétaire de son logement).
– Mais surtout une obligation de travailler pour des Handicapés reconnus médicalement incapables de travailler.

Aujourd’hui, la question du Handicap est étudiée sous forme de dossier médical, avec l’avis d’une commission éclairée sur les problèmes médico-sociaux.
Demain, il n’y aura plus aucune spécificité du Handicap.

Si vous voulez donner votre avis sur ce projet de Loi scandaleux et ignoble et aider les Personnes Handicapées Vous pouvez répondre à la Consultation en Ligne Suivante :

https://www.consultation-rua.gouv.fr/

MERCI DE NOUS SOUTENIR

Bonne année à tous et quelques haikus !

branche_de_gui
Je vous souhaite à tous une très belle année 2017 pleine de paix et de douceur ! Mais aussi de culture et de réussites !

Voici quelques haikus de ma composition – pour célébrer l’hiver et le nouvel an !

Balade hivernale,
ciel couleur de patinoire
et trottoirs glissants.

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Flocons pas plus gros
que des têtes d’épingles
– le froid me pique !

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La nuit va tomber
sur l’épais brouillard d’hiver
– Voiles noirs, voiles blancs.

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Cheminées fumantes
arbres saupoudrés de givre,
blancheurs dans la brume.

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La nuit la plus longue
de l’année, ne pas dormir,
écouter la pluie.

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Mouvement de recul
face à l’hiver qui approche
– Comment y échapper ?

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En hiver, les arbres
ne meurent pas : ils dorment ;
les oiseaux les veillent.

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Le jour se lève
sur un ciel couvert : passage
du noir au gris.

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Dans la flaque d’eau
se reflètent les grands arbres
la tête en bas.

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Pour la Saint-Sylvestre
La foret a les cheveux blancs
et de longs bas noirs.

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Noël au jardin :
les escargots font leur
petit réveillon.

Marie-Anne BRUCH

Joyeux Noël à tous ! Et quelques lectures …

Noel
Noel

Je tiens à vous souhaiter à tous un joyeux réveillon et un très heureux Noël !
Petite pensée pour ceux qui passeront ces jours de fête dans la solitude.

Je profite de cet article pour chroniquer rapidement trois livres lus récemment et que je ne souhaitais pas développer longuement :

* De Sarah Kane : L’amour de Phèdre. Genre : théâtre.
Je sais que Sarah Kane est une auteure très appréciée et très prisée, mais je n’ai vraiment pas aimé cette pièce, qui me semble surtout faite pour choquer le bourgeois (fellations sur scène, langage cru, scènes finales violentes et sanglantes), ce qui ne serait pas un problème si les dialogues étaient intéressants, mais ce n’est justement pas le cas à mon avis. Les dialogues sont courts, limités au strict minimum, les personnages ne sont pas mal campés et ont une certaine cohérence, mais leur discours est trop limité pour qu’ils aient beaucoup de substance.
Une déception donc, mais j’attendais peut-être trop de cette dramaturge pour en avoir entendu dire que du bien ….

* De Annie Ernaux : L’écriture comme un couteau. Genre : Entretiens.
Ce livre est un recueil d’entretiens entre Annie Ernaux et Frédéric-Yves Jeannet, entretiens qui se sont déroulés par mail autour de l’année 2002, et qui sont suivis par une postface de l’auteure, qui est beaucoup plus récente. Dans ce dialogue, Annie Ernaux parle de politique, du féminisme, revient sur ses différents livres précédemment publiés en les analysant et en les comparant, parle de la genèse de ses livres et de sa manière d’écrire, parle aussi du Nouveau Roman, de l’autofiction, de ses journaux intimes, etc.
J’ai trouvé ce livre passionnant et il donne envie de pousser plus avant la découverte de cette auteure, qui apparaît comme ayant une vraie réflexion sur la littérature, sur la sociologie et sur l’histoire (elle-même associe les trois disciplines dans sa réflexion).

* De Bernard-Marie Koltès : Dans la solitude des champs de coton Genre: Théâtre.
J’avais vu cette pièce à la télévision, jouée par Patrice Chéreau et Pascal Grégory, il y a environ vingt ans, et j’en avais gardé un souvenir pas mauvais, mais flou. De fait, l’écriture de Bernard-Marie Koltès m’a toujours plu et intriguée, dans la mesure où elle est très travaillée et où elle ne prend pas son sujet de front mais utilise de savants détours, et emploie des images et des métaphores surprenantes et décalées. Ici encore, j’ai beaucoup aimé cette écriture, qui se développe dans de longues tirades ayant le désir et l’assouvissement du désir comme thématique principale, mais aussi les rapports humains dans ce qu’ils ont d’inégal et de trouble.
J’ai trouvé cette pièce magnifique, et il m’a semblé qu’elle gagnait à être lue plutôt que vue, car la subtilité de cette langue mérite d’être savourée lentement, et on a parfois envie de relire une phrase plusieurs fois de suite pour la laisser résonner.

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Une nouvelle année commence

branche_de_gui
Nous voici le premier janvier, et je tiens à souhaiter une heureuse année 2016 aux lecteurs qui me suivent, et à ceux qui me laissent des commentaires.
Je vous souhaite de belles lectures, de la poésie, de la réflexion, et tout ce qui nourrit l’esprit.
Je vous souhaite de pouvoir prendre du temps pour la beauté et la sérénité.
Je vous souhaite aussi la paix, la sécurité, la prospérité, dans un monde plus humain.
Et l’affection de ceux qui vous entourent.

Quant à moi, je souhaite que ce blog continue à son rythme, tranquillement, et qu’il me fasse faire encore un bout de chemin parmi les livres.

Meilleurs vœux !

Paris martyrisé

Je ne mettrai pas d’image sur cet article car rien ne peut illustrer l’état de choc dans lequel les parisiens se trouvent plongés. Mélange d’effroi, d’incompréhension, de stupeur. Pourtant, depuis le mois de janvier, nous étions prévenus et nous nous attendions à tout moment à ce qu’un attentat grave se produise. Mais nous n’imaginions peut-être pas une action d’une telle envergure, une véritable guérilla. Surtout, nous craignons qu’il s’agisse des prémisses d’actions encore plus graves.

Toutes mes pensées vont aux victimes, à leurs familles, et à leurs proches.

Continuons à nous nourrir de littérature, de poésie et de toutes les belles choses que les terroristes veulent éliminer.
Et gardons l’esprit vif et alerte !

Liberté de Paul Eluard

Je ne pouvais pas laisser passer cette journée sans partager sur ce blog ce magnifique poème de Paul Eluard.

bougie

Liberté

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard, Au rendez-vous allemand, 1945, Les Editions de Minuit