Des textes de Lao Tseu extraits du Tao-to king

Ce livre m’a été offert par mon ami Denis Hamel, qui est un lecteur régulier de spiritualité orientale et grâce à qui je commence à m’initier à ces questions, de manière encore très tâtonnante et balbutiante !
Très éloignée de cette sagesse, je picore néanmoins, de-ci de-là, des vers ou des strophes qui « me parlent » ; par exemple ce poème page 114 qui n’est pas sans rappeler la morale de La Fontaine dans « Le Chêne et le roseau« , éloge de la souplesse et de la fragilité.

Note Pratique sur le livre

Editeur : Connaissance de l’Orient, Gallimard
Date de publication (de la présente édition) : 1967
Genre : spiritualité
Traduit du chinois par Liou Kia-hway
préface d’Etiemble
Nombre de pages : 120

Note biographique rapide

Lao-Tseu ou Lao Zi ou encore, en chinois, Taishang laojun, aurait été un sage chinois et, selon la tradition, un contemporain de Confucius (milieu du VIè siècle avant Jésus-Christ – milieu du Vè siècle avant Jésus-Christ). Il est considéré a posteriori comme le père fondateur du taoïsme.
(Source : Wikipédia)

Extrait de la quatrième de couverture

Encore une traduction du Tao-tö King ? Il est vrai, mais aussi, que nul texte n’est plus ambigu, obscur et même composite. Mais ce sera la première fois en France que ce poème philosophique est traduit par un Chinois qui se sent, se veut taoïste. Sur plus d’un point, sa version modifie le sens de phrases qu’on tient d’ordinaire pour allant de soi. M. Liou Kia-hway, à qui l’on doit une traduction du Tchouang-Tseu dans cette même collection, aura donc fait beaucoup pour aider les Français à comprendre le taoïsme.
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Textes extraits du Tao-tö king de Lao Tseu

Page 58

XXIV

Qui se dresse sur la pointe des pieds
ne tiendra pas longtemps debout.
Qui fait de grandes enjambées
ne marchera pas très loin.
Qui s’exhibe ne rayonnera pas.
Qui s’affirme ne s’imposera pas.
Qui se glorifie ne verra pas son mérite reconnu.
Qui s’exalte ne deviendra pas un chef.

Ces manières sont, pour le Tao,
Comme sont les restes de nourriture et les tumeurs
qui répugnent à tous.
Celui qui connaît la loi de la nature
ne fera pas ainsi sa demeure.

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Page 114

LXXVI

Les hommes en naissant sont tendres et frêles,
La mort les rend durs et rigides ;
En naissant les herbes et les arbres sont tendres et fragiles,
La mort les rend desséchés et amaigris.

Le dur et le rigide conduisent à la mort ;
Le souple et le faible conduisent à la vie.

Forte armée ne vaincra ;
Grand arbre fléchira.

La dureté et la rigidité sont inférieures ;
La souplesse et la faiblesse sont supérieures.

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page 120

LXXXI

Les paroles vraies ne sont pas agréables ;
les paroles agréables ne sont pas vraies.
Un homme de bien n’est pas un discoureur,
un discoureur n’est pas un homme de bien.
L’intelligence n’est pas l’érudition,
l’érudition n’est pas l’intelligence.

Le saint se garde d’amasser ;
en se dévouant à autrui, il s’enrichit,
après avoir tout donné, il possède encore davantage.

La voie du ciel porte avantage sans nuire ;
La vertu du saint agit sans rien réclamer.

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Quelques Proverbes d’Asie

Couverture chez First Editions

Une amie m’a offert il y a quelques mois ce joli petit livre « Les plus beaux proverbes d’Asie » paru aux éditions First en 2019, avec un choix de François Jouffa et de Frédéric Pouhier.

En cette période de fin d’année, propice aux bilans existentiels et aux bonnes résolutions, mais aussi aux excès en tous genres, j’ai eu envie de partager avec vous certaines de ces maximes de sagesse populaire, parmi les plus amusantes, les plus percutantes ou les plus étonnantes, en variant les thèmes et les pays.

J’ajoute que je vais consacrer le mois qui vient au Thème du Voyage (du 2 janvier 2023 au 28 janvier 2023) et que cet article en est un avant-goût.

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Quand deux éléphants
Se battent
L’herbe est écrasée.
Quand ils font l’amour
Elle ne l’est pas moins.

Indonésie

*
L’alcool est blanc
Mais rougit le visage.
L’or est jaune
Mais noircit le cœur.

Chine

*

Celui qui n’a pas connu
Le malheur ne peut ressentir
Le bonheur

Tibet

*

Si de colère tu donnes
Un coup de pied dans
Une pierre, tu ne feras mal
Qu’à ton pied.

Vietnam

*

Mieux vaut être avalé
Par le caïman qu’harcelé
Par le petit poisson.

Cambodge

*

L’amour du méchant
Est plus dangereux
Que sa haine.

Inde

*

Mieux vaut être
Le serviteur d’un sage
Que le maître d’un fou.

Corée

*

On ne peut pas chasser
Le brouillard
Avec un éventail.

Japon

*

Paysage d’Asie (Chine)


Des Poèmes en prose de Thierry Roquet

Couverture du livre

J’ai eu le plaisir de découvrir en novembre le dernier recueil poétique de Thierry Roquet, intitulé sobrement « Promiscuités » et paru aux éditions du Cactus Inébranlable en automne 2022. Et j’ai eu envie de partager ici quelques uns des textes qui m’ont le plus plu.

Quatrième de Couverture

Thierry Roquet est un spécialiste du texte bref, voire excessivement bref. Il manie l’art de la concision à la perfection et s’inspire de chaque rencontre, de chaque observation, de chaque réflexion pour écrire une histoire dont on sort, à peine rentré. Cela tient de la performance…

Mon Avis en bref

Bien que ces proses soient courtes, et parfois très courtes, elles sont extrêmement diversifiées par leurs tons, leurs ambiances, leur aspect tour à tour descriptif, narratif, réflexif. Certaines penchent du côté de l’absurde, de l’étrangeté, d’autres jouent habilement sur les mots, d’autres encore mettent en relief nos petits travers humains, voire les incongruités de nos sociétés, avec une pointe d’ironie dépourvue d’aigreur ou d’acrimonie. Ça se lit très agréablement, et ça gagne même à être relu car certains de ces textes ne se révèlent vraiment qu’à la deuxième ou troisième reprise.

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Page 18

La promesse en l’air s’en alla rejoindre, au ciel, le cimetière aux promesses qui s’étendait à perte de vue.

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Elle était tellement en avance sur son temps qu’elle ne croisa jamais ses contemporains.

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Page 19

« Il faut prendre les choses du bon côté » me dit-elle. Je n’écoutai qu’à moitié, lui tournant déjà le dos.

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Page 34

Ils discutèrent à bâtons rompus. Puis ils allèrent chercher d’autres bâtons.

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Page 37

Effet-papillon?

Un train en cache un autre qui peut cacher l’arbre cachant la forêt qui cacherait la gare et les voyageurs qui pourraient ne plus savoir l’heure du départ que cacherait cette drôle d’impression de déjà-vu.

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Page 43

Mon premier dernier petit-déjeuner

On nous réveilla en sursaut. « Préparez-vous vite ! ». Les informations annonçaient l’imminence de la fin du monde, un événement à ne manquer sous aucun prétexte. J’eus tout juste le temps de boire un café noir sans sucre, en y trempant une délicate biscotte, tartinée de beurre demi-sel et de confiture à la rhubarbe. Puis : l’attente. Puis…
On nous réveilla en sursaut.

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Page 63

« Va de l’avant ! » dit le père, assis sur sa chaise depuis des heures.

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Quelques extraits d’Aphorismes sur la sagesse dans la vie de Schopenhauer

« Les aphorismes sur la sagesse dans la vie » ont été publiés en 1851 par Schopenhauer.
J’ai plutôt apprécié cette lecture même si c’est une apologie de la solitude et de la vie en autarcie (on est censé se suffire à soi-même en cultivant quelques talents intellectuels et/ou artistiques, en créant une œuvre d’importance) – mais il reconnaît lui-même que tout le monde n’en a pas le loisir ni la capacité (ni, sans doute, l’envie !).
C’est donc une vision de la sagesse assez misanthrope qui nous est proposée ici, et même souvent misogyne (ce qui était d’ailleurs la norme à son époque), et qui nous présente les relations avec les autres comme généralement désagréables, décevantes et peu enrichissantes. Il est à noter que Schopenhauer voit la misanthropie comme une marque de supériorité morale et intellectuelle, tandis que la sociabilité serait une sorte de tare, le signe d’une médiocrité du caractère, ce qui est sans doute un plaidoyer pro-domo et une autojustification dont il fait une règle généralisable à l’ensemble de l’humanité.
Un livre qui m’a tout de même beaucoup intéressée car il sait avancer des arguments convaincants et brillamment exposés pour chaque idée, son écriture est précise et éclairante, et on sent que chaque réflexion est issue d’une expérience vécue et longuement méditée, d’un sens de l’observation très incisif sur les situations humaines.

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Quelques extraits

(Page 21)

L’homme normal au contraire est limité, pour les plaisirs de le vie, aux choses extérieures, telles que la richesse, le rang, la famille, la société, etc ; c’est là-dessus qu’il fonde le bonheur de sa vie ; aussi ce bonheur s’écroule-t-il quand il les perd ou qu’il y rencontre des déceptions. Pour désigner cet état de l’individu, nous pouvons dire que son centre de gravité tombe en-dehors de lui. C’est pour cela que ses souhaits et ses caprices sont toujours changeants : quand ses moyens le lui permettent, il achètera tantôt des villas, tantôt des chevaux, ou bien il donnera des fêtes, puis il entreprendra des voyages, mais surtout il mènera un train fastueux, tout cela précisément parce qu’il cherche n’importe où une satisfaction venant du dehors (…)

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(Page 59)

La gloire appelée à devenir éternelle est comme le chêne qui croît lentement de sa semence ; la gloire facile, éphémère, ressemble aux plantes annuelles, hâtives ; quant à la fausse gloire, elle est comme ces mauvaises herbes qui poussent à vue d’ œil et qu’on se hâte d’extirper. Cela tient à ce que plus un homme appartient à la postérité, autrement dit à l’humanité entière en général, plus il est étranger à son époque ; car ce qu’il crée n’est pas destiné spécialement à celle-ci comme telle, mais comme étant une partie de l’humanité collective ; aussi, de pareilles œuvres n’étant pas teintées de la couleur locale de leur temps, il arrive souvent que l’époque contemporaine les laisse passer inaperçues. Ce que celle-ci apprécie, ce sont plutôt ces œuvres qui traitent des choses fugitives du jour ou qui servent le caprice du moment ; celles-là lui appartiennent en entier, elles vivent et meurent avec elle. Aussi l’histoire de l’art et de la littérature nous apprend généralement que les plus hautes productions de l’esprit humain ont, de règle, été accueillies avec défaveur et sont restées dédaignées jusqu’au jour où des esprits élevés, attirés par elles, ont reconnu leur valeur (…)

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(Page 70)

Nous reconnaissons aussi que ce que le monde peut nous offrir de mieux, c’est une existence sans peine, tranquille, supportable, et c’est à une telle vie que nous bornons nos exigences, afin d’en pouvoir jouir plus sûrement. Car, pour ne pas devenir très malheureux, le moyen le plus certain est de ne pas demander à être très heureux. C’est ce qu’a reconnu Merck, l’ami de jeunesse de Goethe, quand il a écrit : « Cette vilaine prétention à la félicité, surtout dans la mesure où nous la rêvons, gâte tout ici-bas. Celui qui peut s’en affranchir et ne demande que ce qu’il a devant soi, celui-là pourra se faire jour à travers la mêlée. » (Corresp. de Merck.) Il est donc prudent d’abaisser à une échelle très modeste ses prétentions aux plaisirs, aux richesses, au rang, aux honneurs, etc., car ce sont elles qui nous attirent les plus grandes infortunes (…)

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(Page 78)

Il n’y a pas de voie qui nous éloigne plus du bonheur que la vie en grand, la vie des noces et festins, celle que les Anglais appellent le high life, car, en cherchant à transformer notre misérable existence en une succession de joies, de plaisirs et de jouissances, l’on ne peut manquer de trouver le désabusement, sans compter les mensonges réciproques que l’on se débite dans ce monde-là et qui en sont l’accompagnement obligé.
Et tout d’abord toute société exige nécessairement un accommodement réciproque, un tempérament : aussi, plus elle est nombreuse, plus elle devient fade. On ne peut être vraiment soi qu’aussi longtemps qu’on est seul ; qui n’aime donc pas la solitude n’aime pas la liberté, car on n’est libre qu’étant seul. Toute société a pour compagne inséparable la contrainte et réclame des sacrifices qui coûtent d’autant plus cher que la propre individualité est plus marquante. Par conséquent, chacun fuira, supportera ou chérira la solitude

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(Page 100)

Les hommes ressemblent aux enfants qui prennent de mauvaises manières dès qu’on les gâte ; aussi ne faut il être trop indulgent ni trop aimable envers personne. De même qu’ordinairement on ne perdra pas un ami pour lui avoir refusé un prêt, mais plutôt pour le lui avoir accordé, de même ne le perdra-t-on pas par une attitude hautaine et un peu de négligence, mais plutôt par un excès d’amabilité et de prévenance : il devient alors arrogant, insupportable, et la rupture ne tarde pas à se produire. C’est surtout l’idée qu’on a besoin d’eux que les hommes ne peuvent absolument pas supporter ; elle est toujours suivie inévitablement d’arrogance et de présomption. Chez quelques gens, cette idée naît déjà par cela seul qu’on est en relations ou bien qu’on cause souvent et familièrement avec eux : ils s’imaginent aussitôt qu’il faut bien leur passer quelque chose et ils chercheront à étendre les bornes de la politesse. C’est pourquoi il y a si peu d’individus qu’on puisse fréquenter un peu plus intimement ; surtout faut-il se garder de toute familiarité avec des natures de bas étage.(…)

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J’ai lu ce livre dans le cadre des Feuilles Allemandes de Patrice et Eva du blog « Et si on bouquinait un peu » et de Fabienne du blog « Livr’escapades » pour novembre 2022.

Logo du défi, créé par Goran

Deux extraits de Nocturnal de René Pons

Recueil de courtes proses inclassables, sur des thèmes variés mais où la préoccupation de l’écriture et de la postérité de l’écrivain revient fréquemment, Nocturnal est paru chez Rhubarbe en 2013. Ecriture parfois teintée de surréalisme, j’ai cru discerner parfois des réminiscences d’Artaud ou de Lautréamont, mais j’ai préféré finalement les réflexions lucides sur le rôle et l’essence de la littérature.

Extrait page 62

L’homme qui marche, marche sans se préoccuper de garder une mémoire de sa marche. Il est tout entier dans un mouvement qui s’efface au fur et à mesure qu’il se produit. Et l’homme qui ainsi marche est heureux du mouvement qu’il donne à son corps.

L’homme qui écrit, lui, est tout entier dans le mouvement de son écriture, il est, lorsque cette écriture coule de lui avec aisance, heureux dans le mouvement de cette écriture, mais l’homme qui écrit ne se contente pas du bonheur de tracer, il veut conserver cette trace, il veut la faire partager, pire, il veut qu’elle survive au néant qu’il deviendra.
Cela est-il sage ?
Peut-on imaginer – Dante n’y a pas pensé -, si l’enfer existait, supplice plus cruel qu’un écrivain condamné à écrire, jusqu’à la fin des temps, en voyant son texte s’effacer au fur et à mesure qu’il le trace ?

Extrait page 63

Est-ce que j’écris parce que je veux écrire, parce que je me force à écrire, ou bien parce que je subis une incoercible nécessité d’écrire ? Est-ce que je ne me fais pas croire que cette nécessité existe ? Est-ce que, par désir de ressembler à certains, qui en furent possédés, je ne me crée pas de toute pièce une nécessité qu’en réalité je n’éprouve pas ? Est-ce que je ne suis pas un infect comédien et toute ma vie un mensonge ?
A écrire ces questions, en regardant le ciel gris dehors, j’entends craquer les poutres de l’édifice interne et je tremble, et le monde, autour de moi, n’est plus, par bonheur seulement l’espace d’un instant, qu’un insupportable simulacre.

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Quelques euphorismes de Grégoire Lacroix

euphorismes-de-gregoire-lacroix Ce livre, Les Euphorismes de Grégoire Lacroix, m’a été offert récemment par une amie : il s’agit d’un recueil d’aphorismes tantôt drôles tantôt profonds sur le monde et la nature humaine. J’en ai sélectionné quelques uns pour vous aujourd’hui :

 » Ceux qui comprennent à demi-mot, ne dorment que d’un œil, n’écoutent que d’une oreille et ne boivent que des demis feraient bien de mener une double vie. »

 » Sur un mur aveugle, le poète non seulement dessine des portes mais en plus les ouvre ! »

 » Grâce à des siècles de civilisation on est passé de l’homme en pagne à la femme en string. »

 » J’aime mieux une pierre dans mon jardin qu’un gravier dans ma chaussure. »

 » Chaque individu est unique et, là-dessus, j’ai la prétention d’être comme tout le monde. »

 » Certains croient prendre leur envol alors qu’ils ne font que battre de l’aile. »

 » Etant personnellement biodégradable à 100% j’estime avoir fait mon maximum pour la défense de l’environnement. »

 » J’aurais tant aimé qu’un oiseau me prenne en amitié. »

 » Tout homme est à la fois le labyrinthe et le promeneur qui s’y perd. »

 » Je suis à cheval sur les principes, mais très mauvais cavalier. »

 » On passe la première moitié de sa vie à se sous-estimer et la deuxième à s’apercevoir qu’on a surtout surestimé les autres. »

 » Mieux vaut un amateur éclairé qu’un professionnel obscur. »

 » On peut rire de tout à condition que ça soit drôle. »

 » Avec l’âge on renonce à bien des choses dont on aurait pu se passer beaucoup plus tôt. »

 » Peut-on vraiment affirmer qu’une larme de tristesse et une larme de bonheur se ressemblent comme deux gouttes d’eau ? »

 » L’art conceptuel devrait le rester. »

 » Un couple n’est pas fait pour s’entendre mais pour s’écouter. »

 » Il parait que les moutons insomniaques comptent les uns sur les autres pour s’endormir. »

 » Le futur n’existe pas, il n’y a qu’une succession « d’aujourd’hui ». »

 » Absorbé par les recherches sur l’infiniment grand, puis sur l’infiniment petit, le scientifique a négligé de façon coupable le fantastique potentiel de l’infiniment moyen. »

 » Il est plus facile d’éblouir que d’éclairer. »

 » Certains pensent qu’il suffit d’avoir mauvais caractère pour avoir du caractère, comme s’il suffisait d’avoir mauvaise haleine pour avoir du souffle ! »

 » Les neurones sont les unités élémentaires de l’intelligence. Le plus difficile c’est de leur donner le goût du travail en équipe. »

Les Euphorismes de Grégoire Lacroix étaient parus en 2011 aux éditions Max Milo.