L’Exposition Toyen au Musée d’Art Moderne

TOYEN, Mythe de la Lumière, 1946
TOYEN, Nouent, renouent, 1950
TOYEN, Le Paravent, 1966

TOYEN, Le Piège de la Réalité, 1971

L’Exposition Toyen s’est tenue au Musée d’Art Moderne à Paris du 25 mars au 24 juillet 2022.

Voici la présentation de cette expo par le musée :

Présentée successivement à Prague, Hambourg et Paris, cette rétrospective de l’œuvre de Toyen (1902-1980) constitue un événement qui permet de découvrir la trajectoire exceptionnelle d’une artiste majeure du surréalisme qui s’est servie de la peinture pour interroger l’image. Cent-cinquante œuvres (peintures, dessins, collages et livres venant de musées et de collections privées) sont présentées dans un parcours en cinq parties. Celles-ci rendent compte de la façon dont se sont articulés les temps forts d’une quête menée en « écart absolu » de tous les chemins connus.

Présentation de la peintre par le musée :

Née à Prague, Toyen traverse le siècle en étant toujours à la confluence de ce qui se produit de plus agitant pour inventer son propre parcours. Au coeur de l’avant-garde tchèque, elle crée avec Jindrich Styrsky (1899-1942) « l’artificialisme » se réclamant d’une totale identification « du peintre au poète ». À la fin des années 20, ce mouvement est une saisissante préfiguration de « l’abstraction lyrique » des années cinquante. Mais l’intérêt de Toyen pour la question érotique, comme sa détermination d’explorer de nouveaux espaces sensibles, la rapprochent du surréalisme. Ainsi est-elle en 1934 parmi les fondateurs du mouvement surréaliste tchèque. C’est alors qu’elle se lie avec Paul Eluard et André Breton.

Durant la seconde guerre mondiale, elle cache le jeune poète juif Jindrich Heisler (1914-1953), tandis qu’elle réalise d’impressionnants cycles de dessins, afin de saisir l’horreur du temps. En 1948, refusant le totalitarisme qui s’installe en Tchécoslovaquie, elle vient à Paris pour y rejoindre André Breton et le groupe surréaliste. Si elle participe à toutes ses manifestations, elle y occupe une place à part, poursuivant l’exploration de la nuit amoureuse à travers ce qui lie désir et représentation.

Singulière en tout, Toyen n’a cessé de dire qu’elle n’était pas peintre, alors qu’elle est parmi les rares à révéler la profondeur et les subtilités d’une pensée par l’image, dont la portée visionnaire est encore à découvrir.

(Source : Site Internet du Musée d’Art Moderne)

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D’autres Tableaux

TOYEN, Midi, Minuit, 1966, Collage
Ils me frôlent dans le sommeil, 1957
Mélusine

12 réflexions sur “L’Exposition Toyen au Musée d’Art Moderne

  1. Ana-Cristina

    Je ne connaissais pas non plus cette artiste. J’avais bien vu les affiches annonçant l’exposition, mais je n’y étais pas allée. Je le regrette. Les tableaux que tu nous montres me fascinent ! J’aime beaucoup aussi le collage intitulé « Midi, Minuit ». Je ne sais pas pourquoi. Son étrangeté sans doute, son humour… Et toi, aimes-tu cette artiste ?
    Marie-Anne, je te souhaite une très belle journée. 
    Bien amicalement

    1. Bonjour Ana Cristina ! J’ai adoré cette exposition et l’univers très étrange et personnel de Toyen ! Cette œuvre « midi minuit » m’a tout de suite séduite et je lui trouve une beauté comique qui est intéressante. Parmi les surréalistes elle est sûrement moins célèbre que Dali ou Max Ernst mais je l’apprécie au moins autant qu’eux. Merci beaucoup de ton commentaire et très bonne journée à toi 🙂

    1. Bonjour Prince Écran Noir ! Ah c’est gentil merci 🙂 C’est juste que je partage ici quelques visites d’expositions qui m’ont plu 🙂 Je te souhaite une belle période de Noël et de fin d’année !

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