J’ai lu ce livre parce qu’il était cité dans une de mes récentes lectures (Mars de Fritz Zorn), et effectivement je l’ai beaucoup aimé, il restera parmi les livres marquants lus cette année.
Je ne pourrais pas rendre compte de cette lecture mieux qu’en vous recopiant la quatrième de couverture – qui me parait parfaite. La préface d’Armand Nivelle est également tout à fait remarquable et instructive.
Quatrième de Couverture :
Peintre puissant de la bourgeoisie allemande avec Les Buddenbrook, Thomas Mann publie à vingt-huit ans ce bref roman, une des oeuvres les plus révélatrices de son débat intérieur. Jeune écrivain prisonnier de l’introspection et de la réflexion sur son art, Tonio Kröger est fasciné par son contraire : ceux qui vivent sans réfléchir, abandonnés à leurs instincts vitaux, comme son camarade Hans et la belle Ingeborge, dont il s’éprend. L’art et la pensée seraient-ils morbides ? La vraie vie résiderait-elle dans la sérénité heureuse et terre à terre des gens « normaux » ? Dans cet étonnant portrait d’un homme qui ne parvient pas à s’approuver, le grand romancier, prix Nobel de littérature en 1929, mêle la réflexion philosophique à l’analyse des tourments de l’âme, avec une lucidité et un dépouillement qui font de ce roman une oeuvre classique au meilleur sens du terme.
Extrait page 86 :
La littérature n’est pas un métier, mais une malédiction, sachez-le. Quand cette malédiction commence-t-elle à se faire sentir ? Tôt, terriblement tôt ; à une période de la vie où l’on devrait encore avoir le droit de vivre en paix et en harmonie avec Dieu et avec l’univers. Vous commencez à vous sentir marqué, en incompréhensible opposition avec les autres êtres, les gens normaux et comme il faut ; l’abîme d’ironie, de doute, de contradictions, de connaissances, de sentiments, qui vous sépare des hommes, se creuse de plus en plus, vous êtes solitaire et désormais il n’y a plus d’entente possible. (…)
Pas lu!
Merci Marie-Anne.
C’est un beau livre. Merci Barbara de votre visite et de vos mots 🙂
Oh ! Cela me donne très envie de le lire. Merci Marie-Anne !
Merci à vous de votre fidélité à mon blog 🙂
Bel extrait prometteur. Il donne envie d’en découvrir davantage.
Merci Marie-Anne.
C’est une belle écriture et une pensée profonde … Merci à vous Laurence de votre aimable commentaire !
Ca m’a l’air tout à fait passionnant. Je note ce titre, merci de l’avoir chroniqué !
J’espère qu’il vous plaira autant qu’à moi !
J’adore ce livre magnifique – et je ne suis d’ailleurs pas d’accord avec l’interprétation pessimiste qu’en Frite Zorn dans Pars.
Oui, Fritz Zorn en fait une lecture un peu trop centrée sur lui-même et ses propres problèmes.
Moi aussi j’ai bien aimé ce roman, sur la solitude de l’artiste.
Oui, tout à fait. Pardon pour les fautes de frappe dans mon message écrit trop vite. Il n’a pourtant pas la frite, Fritz…
Ahah 😀 Non, le pauvre, il en a gros sur la patate ! 😀
On peut même dire qu’en ce qui le concerne, les carottes sont cuites ! 😀 Pardon…
Oui, c’est vrai ! ;-D J’ai failli rajouter que c’est la fin des haricots mais ce serait de mauvais goût 😉