Visage, dire « visage » au lieu d’obstacle,
les gestes étaient prêts
de la tendresse immémoriale,
il ne leur faut que des mots qui allègent,
même celui de « mort »,
aucun ne fera exception,
pas un n’a l’orgueil de se croire
définitif : les phrases vont et viennent
ou les caresses, des lèvres
sont effleurées, une haleine
en émane, presque un murmure.
Extrait de Sur le vif prodigue, Editions des Vanneaux
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J’ai trouvé ce poème dans l’anthologie poétique, L’année poétique 2009. C’est surtout le premier vers que j’aime.
denis
/ 1 septembre 2014je l’aime beaucoup celui-là. comme si je partageais et comprenais parfaitement ce que l’auteur veut dire…
laboucheaoreille
/ 1 septembre 2014Moi aussi, les deux ou trois premières fois que j’ai lu ce poème il m’a semblé très clair, et puis, au fur et à mesure des relectures il s’est obscurci … mais le premier vers me parait toujours aussi beau et frappant.
Merci Denis pour ton passage ici 🙂