Parfois j’ai le désir d’une sœur bonne et tendre,
D’une sœur angélique au sourire discret :
Sœur qui m’enseignera doucement le secret
De prier comme il faut, d’espérer et d’attendre.
J’ai ce désir très pur d’une sœur éternelle,
D’une sœur d’amitié dans le règne de l’Art,
Qui me saura veillant à ma lampe très tard
Et qui me couvrira des cieux de sa prunelle ;
Qui me prendra les mains quelquefois dans les siennes
Et me chuchotera d’immaculés conseils,
Avec le charme ailé des voix musiciennes ;
Et pour qui je ferai, si j’aborde à la gloire,
Fleurir tout un jardin de lys et de soleils
Dans l’azur d’un poème offert à sa mémoire.
*** Emile Nelligan ***
Pur Amour comme en rêve les poètes …
Quelques autres poèmes si ça te dit…
http://arbrealettres.wordpress.com/tag/Emile-Nelligan/
Bon wk… au chaud! 🙂
Bonsoir, merci pour ton commentaire ! 🙂
Je risque d’être un peu absente de ce blog en cette fin d’année car j’ai un problème avec mon disque dur (il flanche sérieusement !) J’espère résoudre ça rapidement.
ah mince… sauvegarde vite sur autre chose tes données
ça peut lâcher du jour au lendemain 😦
Bonnes fêtes alors!! 😉
Oui, j’ai sauvegardé !
Mais je n’ose plus me servir de l’ordi que cinq minutes par jour … en attendant une éventuelle réparation !
Très bonnes fêtes à toi ! 🙂
si parent de Baudelaire…
Oui, de Verlaine aussi (Je pense à Mon rêve familier).
Merci pour votre commentaire !