J’ai découvert ces poèmes dans la revue Décharge numéro 157 et j’ai tout de suite été touchée par leur tristesse et leur gravité.
Alirezâ Rôshan est un jeune poète iranien qui est derviche et emprisonné depuis plusieurs mois dans son pays.
Ces poèmes sont de très beaux vers sur l’amour et l’absence, dont j’ai choisi quelques extraits.
le poème c’est l’instant de ta présence
lorsque tu pars
il s’écrit
***
ah si cette plume
pouvait écrire ton adresse
et non mon errance
***
mes bras
évoquent ta place vide
dans mon étreinte
***
ce n’est pas l’allumette
mais le chagrin de ton absence
qui allume ma cigarette
***
je suis parvenu
à tout ce que je ne désirais pas
mais pas à toi
que je désirais
***
là où c’est toujours vide
c’est là
que tu te trouves
***
elle est partie ?
donc elle était là
donc elle est
***
combien faut-il que je sois nuit
pour que toi
tu sois lune ?
***
« où es-tu ? »
Voilà
le premier discours amoureux
***
quand j’ignore où tu es
quelque route que je prenne
je suis dérouté
arbrealettres
/ 13 mai 2013J’adore le fond et la forme 🙂
Merci pour cette découverte que je vais « arbrealettrer » … en citant mes sources bien-sûr 🙂
laboucheaoreille
/ 13 mai 2013Moi aussi j’ai eu un coup de coeur pour ce poète 🙂
Bien sûr, tu peux les arbralettrer !
Merci pour ton passage ici et ton commentaire 🙂
arbrealettres
/ 14 mai 2013Voici!
http://arbrealettres.wordpress.com/?s=labouche
Bonne journée 🙂
lerestnadine
/ 12 juin 2013A reblogué ceci sur lerestnadine.
sallyhelliot
/ 13 février 2014un grand coup de coeur! merci à vous
laboucheaoreille
/ 13 février 2014On trouve parfois de belles perles dans les revues de poésie …
Merci pour votre commentaire 🙂
Le Lac Des Lignes
/ 28 décembre 2015Magnifique ! Merci
laboucheaoreille
/ 29 décembre 2015Merci à vous de me suivre.
Bonnes fêtes!